Alice Doesn't Live Here Anymore (Martin Scorsese, 1974)

Esta pequeñita joya de Scorsese me ha recordado a esta canción.


También he escrito una crítica por ahí, pero está en francés y no os podéis ni imaginar la pereza que me da traducirla.



Alice, la globe-trotteuse 

Alice a de la chance parce que sa vie se casse chaque peu de temps et elle a l’oportunité d’en recommencer une nouvelle. Toujours repartir de zero, qui ne signarait pas pour pouvoir avoir ça?
La chose plus intéressante de ce film c’est qu’il n’y a pas de miracles dans ses débuts. Il n’y a que des expectatives qui s’abattent. Des rêves qui s’échapent. Des possibilités qui se ferment. La vie devrait être une succession de preuves pour reussir dans ce qu’on veut, cependant Alice se trouve avec une realité trop differente: la vie n’est pas un rêve, c’est se rendre compte de l’impossibilité des rêves. La vie est résignation.

Alice n’est pas une star 

Elle doit dépenser tout son argent pour une jolie robe qui la fait paraître moins de 30 ans. Elle chante et joue du piano dans les bars mais elle n’est pas particulièrement douée. Alice n’habite pas une histoire de Hollywood, Alice n’a pas eu la chance de tomber dans les mains d’un autre réalisateur plus menteur, plus commercial qui lui donne la vie de ses rêves. Un autre réalisateur qui ferait qu’à la fin, elle puisse avoir tout ce qu’elle voulait. Qui lui donne une récompense pour sa souffrance dans un équilibre qui existe seulement dans le cinéma. 

On n’est pas devant le typique film de Scorsese non plus. Cependant, il est capable de donner forme à une histoire aussi crue que drôle. Une drôlerie qui est née du choix de rire pour ne pas pleurer. Dans ce film les personnages choissisent de s’arrêter juste une seconde pour pleurer, pour après pouvoir continuer en rigolant. Et nous on n’a pas autre option que de le faire avec eux, les accompagner dans leur road trip. Peu importe si le film nous amene jusqu’a un happy-end ou pas.